Archives mensuelles : octobre 2017

Aliment=substitut symbolique

POR Affection
Un bébé pleure. Elle est rouge, hurlante peut-être, agitée, ou  souffrante peut-être. Le sein arrive; ou la bouteille. Instantanément, elle se calme. Quel est ce miracle?

Au début de la vie, la nourriture représente bien plus que la survie. Elle représente l’affection, la sécurité, la conviction de notre valeur, la réponse à notre désarroi, à notre solitude, à nos peurs ou nos angoisses, la tentative d’apaiser une douleur physique. C’est si vrai qu’un bébé qui manque d’affection se laissera mourir de faim, comme on l’a vu dans des orphelinats des années 50.

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Finis ton assiette!

SPI

Finis ton assiette!

Tu n’auras pas de dessert…les enfants ne parlent pas à table…tu manges trop lentement…on ne boit pas d’eau en mangeant…tu es trop gourmande…si tu as déjà faim, c’est que tu n’as pas mangé assez à midi…si tu n’as pas faim c’est que tu as trop mangé à midi…tu vas manger tout ça?…ça, ça donne des boutons…va manger sur le comptoir, je ne veux pas de toi à table…

Et vous, ça ressemblait à quoi autour de la table?

Il y a toutes sortes de cultures familiales autour des tables. Certaines viennent de normes sociales, culturelles ou religieuse et d’autres sont spécifiques à chaque famille. Ceci a construit notre ‘identité alimentaire’, a nourrit nos croyances et a ancré des habitudes,  bonnes ou moins bonnes.

« Ma grand-mère venait tout les dimanches et on préparait la nourriture de la semaine, c’était des moments merveilleux! Ma mère, ma grand-mère et moi… »

« je n’ai jamais compris pourquoi, mais je mangeais seule au comptoir alors que toute la famille était à table. C’était comme ça… »

« Le repas c’était l’inquisition…mon père nous interrogeait à tour de rôle sur ce que nous avions fait…en dehors de ça nous n’avions pas le droit de parler à table… »

Il y a autant d’histoire de bouffe, que de familles qui mangent.

Si aujourd’hui vous vous débattez avec votre appétit, avec votre capacité de vous détendre à table, avec l’idée de prévoir un repas ou d’en partager un…

Si manger ressemble à une corvée aussi intéressante que mettre de l’essence dans la voiture…

Si vous avez des fantasmes de repas familiaux pris dans la bonne humeur sans en faire l’expérience au quotidien…

Si vous ne vous assoyez pas à table, mangez seule, devant l’ordi, dans l’auto.

S’il vous manque la vitamine P2: le plaisir! (la P1 était la présence, si vous vous souvenez!).

Alors, il est bon de faire une rétrospective de votre histoire alimentaire familiale. Comment cela se passait-il autour de la table? Y-avait-il une table? Quelle était l’humeur au repas? Qui préparait la nourriture? Qui aidait? De quoi parlait-on autour du repas? Quelles étaient les croyances familiales autour de la nourriture? Aviez-vous assez à manger? Quelles étaient les règles entourant la nourriture? Maman était-elle au régime? Papa participait-il à la cuisine?

En explorant ces sujets, parfois sensibles, vous découvrirez comment vous vous êtes construites et comment ce qui vous apparaît comme des évidences aujourd’hui (il faut finir son assiette) peut avoir besoin d’être revisité et changé.

Poids ou volume, telle est la question!

PORAu début des années soixante , les compagnies d’assurance cherchaient des exclusions  possibles pour leur régime d’assurance. C’est alors que, pour la première fois, il est décidé que l’embonpoint, comme cela s’appelait alors, était un risque pour la santé. Cela permettait de refuser d’assurer ou d’augmenter les primes d’assurance, basés sur le « risque ». Lire la suite

Si relaxation=digestion, stress=?

Nous avons deux systèmes nerveux qui régulent l’activité neuronale dans le corps. Sans vouloir entrer dans trop de complexité physiologique ici, il est bon de comprendre comment l’on fonctionne!

Il y a le système nerveux sympathique qui est le système nerveux de l’action et de la réaction. Il peut gérer les urgences et s’occupe de notre survie pour faire face aux dangers potentiels de nos vies dans la nature sauvage…Il contrôle les hormones de stress (cortisol et adrénaline par exemple).

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Quand l’appétit va…tout va!

Mon appétit est mon ami. Répétez après moi: mon appétit est mon ami.

Notre société, dans son rapport malsain avec la nourriture, réussit à nous faire croire que la nourriture est notre ennemi. Qu’il y a de « bons » et « mauvais » aliments. Que vous êtes mauvaise si vous mangez de mauvais aliments tout en vous bombardant constamment d’ images de plaisir associées au mauvais aliments…mais pire encore, c’est quand on vous a fait croire que votre appétit est l’ennemi public numéro 1:

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