Phrase presque mythique du grand Hippocrate et tellement oubliée de la médecine moderne! Saviez-vous qu’en 5 ans d’étude de médecine il y a à peine quelques heures sur la nutrition? Déjà que l’on considère le corps comme une voiture et en plus on s’intéresse trop peu à l’essence qu’on y met…
Je ne suis pas de celles qui vous diront que tout se guérit par l’alimentation. Même quand nous mangions tous bio, de proximité et de saison, les maladies faisaient parties de nos vies…
Je suis de celles qui croient que notre mode de vie, incluant le stress, la pollution, la qualité de l’alimentation qui est fortement diminuée, la maltraitance des sols et des animaux contribuent énormément à nos maux. Sans pouvoir toujours pointer du doigt ce qui est la cause de nos souffrances d’humains modernes, plusieurs facteurs y contribuent et interagissent avec nos sensibilités génétiques personnelles, notre psyché singulière, notre évolution personnelle.
Dans le livre « Rémissions Radicales » de K.Turner, l’auteur nous explique comment des gens ont guéri de maladies pour lesquelles ils ou elles étaient condamné.es. Elle y recense les stratégies communes à tous ces « miracles »: des changements à différentes niveaux de la vie. Parmi eux, un changement alimentaire. Le plus intéressant c’est qu’il n’y a pas de ligne directrice. Cela peut-être de passer à l’alimentation carnée au végétarisme. Ou l’inverse. Notre mode de vie peut sérieusement nous rendre malade. Nos enfants ont plein d’allergies, d’asthmes, de trouble de l’attention. Nous sommes anxieuses, déprimées, épuisées…
Notre environnement est sérieusement compromis, même si on ne le voit pas. Les produits chimiques que l’on trouve dans nos corps font peurs. On en trouve même dans les corps de tribus éloignées de toutes civilisations. C’est Homo Toxicus qu’on devrait nous appeler!
Pourtant nous survivons. Notre corps est une merveille d’adaptation…jusqu’à un certain point de rupture…
Comment pouvons-nous, dans ces circonstances, mettre les meilleures chances de notre côté ? Non seulement pour la simple survie mais surtout pour notre épanouissement?
Les recherches démontrent bien que plusieurs aliments sont des « médicaments ». Même qu’on les appelle des « alicaments ». (Comme je n’aime pas le mot médica-ment, et que j’aime le remède « re-m’aide », je préfère les appeler des « alimèdes »). Ces aliments fonctionnent en fait beaucoup mieux que les médicaments et sans effets secondaires; comme le curcuma, par exemple. Que les corrections alimentaires, incluant les vitamines et les suppléments peuvent diminuer de beaucoup les symptômes de troubles de l’attention, de l’anxiété et de l’agitation, de la dépression, de la fatigue…
Ce qui entre en nous deviendra du nous. Ce qui nous manque en nutriment de toute sortes (incluant affectif, émotionnel ,mental et spirituel), aura des conséquences.
Alors, oui, plus que jamais. Que notre aliment soit notre remède.
MERCI MA toute Belle, ta parole nomme l’intention que je porte dans ma nouvelle entreprise.
Avec plaisir Maude! Oui, c’est une belle intention qui te porte et qui ne peut qu’enrichir la nourriture que tu prépares!