Archives mensuelles : octobre 2018

Énergie, notre véritable richesse

« L’énergie est la monnaie de l’Univers » Marc David, pendant une formation.

Tout est énergie. La vie est une énergie. La vie est mouvement.

Toutes les sciences se penchent, d’une façon ou d’une autre sur l’énergie: chimique, mécanique, électro-magnétique, thermique, gravitationnelle, biologique…

Toutes les approches spirituelles aussi, car la question se pose, qu’est-ce qui nous anime?

Nous savons bien que parfois notre énergie nous semble optimale, voire débordante. Alors notre psyché est positive, prête à bouger elle-aussi. Parfois nous nous levons le matin prête à tout! L’enthousiasme nous comble et le temps passe tout seul.

Puis parfois notre énergie baisse. Notre psyché est plus amorphe, notre créativité est moindre. Cela peut descendre jusqu’au point où le matin est si lourd que nous nous demandons si nous pourrons accomplir quoi que ce soit de notre journée.

Mais l’énergie reste un mystère encore mal connu, mal compris et mal interprété. C’est une force motrice à la fois concrète et subjective dont l’origine et la destination nous échappe. C’est une expérience personnelle de notre force vitale et de l’expression de notre créativité, de notre affirmation de nous même dans le monde.

On ne voit pas l’énergie, on ne peut pas la mettre en bouteille (même si les commerçants essayent!), la contenir, la créer, ou la détruire. Elle semble pouvoir se déplacer d’un objet à un autre, comme quand la chaleur du thé se répand dans notre ventre.

Elle semble pouvoir se vitaliser dans certaines situations ou même au contact de certaines personnes.

On en voit la trace et on peut la ressentir; et particulièrement ressentir son absence…

En médecine Chinoise on considère que nous arrivons dans notre corps avec une énergie vitale primordiale et personnelle (énergie du rein) qui, quand elle s’épuise, annonce la mort. Nous avons aussi une énergie associée à notre corps qui dépend de notre santé et de la santé de la synergie entre nos organes.

Notre société est fatiguée. Elle est en perte d’énergie et d’enthousiasme. Elle est drainée par la peur, sous bien des formes et biens des visages. Car les liens nourrissent l’énergie et notre société est en perte de lien dans sa course effrénée vers plus de biens matériels.

Mais plus de biens matériels ne fait pas que l’on soit « plus » bien.

Alors nous, en tant qu’individus de cette société, sommes aussi fatiguées, drainées, épuisées.

Il est temps de reconsidérer notre énergie et de l’écouter. Écouter ce qui la remplit, ce qui la draine. Veillez à son utilisation judicieuse. Veillez à la nourrir adéquatement de nourritures physiques, affectives, mentales et spirituelles. D’accepter d’écouter SON rythme, pas le nôtre. En la suivant à la trace, nous en ferons une alliée précieuse qui nous montrera un chemin respectueux de notre Être et nous sortira du « faire ».

Merci la Vie!

Anecdote personnelle:
Nous sommes dans la remise qui nous sert de maison depuis des mois, pendant que mon mari construit notre futur maison. Une seule pièce, sans eau ni électricité. Il fait froid. Mon humeur est massacrante. Je ne peux même pas m’isoler dans une autre pièce le temps que ça passe. J’annonce: « là, je me sens vraiment toxique, j’ai besoin d’un peu de temps tranquille. Je vais me faire un thé, le boire et j’aimerai qu’on ne me demande rien pendant 10 minutes! »
La pochette de thé est dans l’eau chaude, dans une tasse sur le coin de la toute petite table.  Je tourne le dos pour ranger la bouilloire et un mouvement du coin de mon oeil attire mon attention. Mon fils le plus vieux a les deux mains autour de ma tasse. Il les passe de son coeur à ma tasse. Il « met de l’amour » dans ma tasse, comme nous le faisons souvent en préparant la nourriture. Des larmes jaillissent de moi,  incontrôlables. Mais la colère est passée.
Remercier sa nourriture est un acte puissant et trop souvent oublié.
Avoir de la gratitude pour ce qui est devant nous, quel que  soit sa supposé « valeur nutritive ».
Accueillir toute nourriture comme on accueillerait une invitée de marque, une meilleure amie, la Vie elle-même à notre table.
Merci aux plantes, à ceux et celles qui les ont plantées, soignées, cueillies, transportées…
Merci aux animaux morts, sacrifiés pour que l’on puisse vivre. (Je ne fais pas de jugement ici, j’énonce simplement).
Merci à cette terre abondante et sacrée qui prends soin, au mieux  de ses capacités de tous ses enfants: deux pattes, 4 pattes, pas de pattes…
Merci pour toutes celles, pour tous ceux, qui n’ont pas oublié le partage et l’hospitalité .