Vous n’êtes pas une voiture. Même si l’utilisation de cette métaphore est répandue, vous avez bien plus de dimensions qu’une machine. Votre corps est plus complexe et les relations et interactions entre vos différents systèmes nous interdisent de vous « machiniser ».
Bien que l’on aimerait vous faire croire à plus de simplicité, avec des équations faciles et vendeuses, mais fausses (du genre : plus d’exercices et moins de calories égale perte de poids), des titres accrocheurs et des idées racoleuses, la réalité est que la vie elle-même est d’une grande richesse et d’une grande diversité.
Pas facile de trouver des recettes valables pour tout le monde, des régimes « pour toutes et tous », et des boissons « complètes »… et c’est tant mieux. Cela veut juste dire que nous avons besoin d’apprendre à nous écouter, à discerner, à essayer et à rejeter.
Digestion
La digestion est un processus complexe et avec bien des variables individuelles, génétiques ou culturelles. C’est un procédé par lequel du non-nous sera transformé pour devenir du nous et nous fournir les matériaux nécessaires à notre survie, à notre vie, à notre croissance et à notre énergie.
Notre bol alimentaire (ce qui se retrouve dans l’estomac) doit d’abord être réduit en bouillie par l’action des acides de l’estomac ainsi que de ses contractions, par l’apport d’enzymes du foie et du pancréas et beaucoup d’étapes sont essentielles à sa réduction. Mais la digestion commence dans les yeux, le nez et la bouche, étapes incontournables. Nous devons voir ce que nous mangeons, en capter l’odeur et prendre le temps de le goûter si nous voulons optimaliser notre pouvoir digestif.
De plus, il est impératif que nous soyons détendues pour bien digérer et il se trouve que la chrononutrition nous donne des indications précieuses sur quel moment de la journée est plus propice qu’un autre pour certains nutriments. (Il y aura des articles sur ces sujets). En apéro : le moment où le soleil est le plus haut dans le ciel indique le moment ou le « feu » digestif est le plus fort et le plus efficace.
Et nous ne pourrons parler de digestion sans aborder notre grand ami à toutes : l’appétit.
Oui, je sais, il a mauvaise presse cet appétit et on aimerait bien vous faire croire qu’il est l’ennemi public numéro 1… ne vous y trompez pas! Il n’est pas un délinquant à contrôler grâce à votre volonté ou votre motivation (ou celle de votre entraîneur!). Il est un ami à apprivoiser, à entendre, à suivre…
Une bonne digestion est garante du résultat suivant : le métabolisme
Le métabolisme
Certaines ont un métabolisme dit « rapide » : elles ne tiennent pas en place, semblent pleines d’énergies, ont facilement chaud, sont actives physiquement et peuvent se vanter de manger n’importe quoi sans prendre une livre.
D’autres ont un métabolisme dit « lent » : elles sont plus frileuses, se sentent vite fatiguées, manquent d’entrain pour être actives physiquement, ont une digestion difficile et prennent une livre en pensant à un gâteau (nous reviendrons là-dessus!).
Qu’est-ce que le métabolisme? Qu’est-ce qu’il fait qu’il change? Qu’est-ce qui contribue à le rendre plus efficace? Comment est-il affecté par certaines étapes de nos vies (cycles hormonaux, par exemple ou fonction de la thyroïde ou des glandes surrénales). Quel rapport y a-t-il entre nutrition et métabolisme? Nous reviendrons sur ces questions importantes dans le blogue.
En apéro : la nutrition est, au-delà de ce que l’on mange, ce qui nous nourrit sur tous les plans : physiques, affectifs, intellectuels et spirituels.
L’immunité
Notre système immunitaire est intimement lié à notre système digestif. La qualité de notre nourriture, notre capacité d’assimilation des nutriments, l’état de santé de notre intestin, notre état de stress sont des composantes incontournables d’un système immunitaire sain et capable de combattre.
Bien des maladies auto-immunes commencent dans notre intestin.
Dans un monde de plus en pollué, où nous sommes exposées à des centaines de produits chimiques qui s’accumulent et dont nous ne soupçonnons guère tous les méfaits qu’ils produisent, surtout en synergie, nous avons besoin de traiter notre système immunitaire aux petits oignons.
L’eau même que nous buvons est souvent plus contaminée qu’il n’y paraît et malgré son appellation « potable », nous avons le droit de nous poser des questions. Molécules d’anovulant (qui rendent les moules et les poissons « femelles »), reste de médicaments de toutes sortes, incluant les antidépresseurs consommés par des millions de personnes et rejetés dans leurs urines… ces substances ne peuvent pas être filtrées par les installations actuelles, quoiqu’on vous dise. Alors « potable » peut-être, mais certainement pas tellement plus que pour assure la survie sans nous donner des maladies immédiates. L’eau en bouteille étant un vrai désastre écologique, nos solutions sont limitées.
Bien manger, mieux vivre, avoir un bon métabolisme et un bon système immunitaire, c’est encore possible. Il faudra y mettre du vôtre!
Pour consulter les autres billets sur ce thème, suivez le lien suivant : billets de blogue sur la digestion, métabolisme et immunité