Voici donc notre dernière phase , celle du lâcher-prise.
Je sais c’est un gros mot. Pas facile à appliquer même si tout le monde en parle. Comme un leitmotiv constant, il FAUT lâcher-prise. La difficulté vient du fait que tant qu’on VEUT lâcher-prise, on est pas en train de le faire.
Nous lâchons prise, plus souvent qu’autrement , quand nous n’avons plus le choix. Nous avons tout essayé; nous avons cherché partout nous semble-t-il.
Et la vie nous rattrape sur le coin de la table, entre deux avions, après une journée trop longue au bureau… nous sacrifions notre bien-être à la facilité d’un resto rapide, d’un sandwich pré-emballé qui goûte le carton, nous devons adapter notre régime à des difficultés financières ou a un déménagement dans un autre pays. Nous sommes chez de la famille, en vacances, dans un tout inclus…
Parfois, il devient nécessaire d’apprendre à suivre le courant; à voir où est-ce que notre vie alimentaire nous veut, à vivre avec ce qui se présente sur notre chemin. Un pizza avec de la bière à trois heures du matin? Une grand-mère trop insistante avec sa tarte au sucre?
Il faut savoir lâcher nos désirs et nos préférences; nous adapter à ce qui se présente; lâcher le contrôle; accepter certains sacrifice.
Nous apprenons à faire confiance à notre corps qui , de toute façon, sait faire avec la nourriture. À nous de rester détendues!
Parfois le lâcher-prise se confond avec un abandon…nous décidons de tout lâcher par manque d’amour pour nous-même, par résignation, parce que nous ne nous sentons pas prêtes à faire le grand changement que la vie met sur notre chemin…les renoncements nécessaires sont parfois effrayants.
Quand j’étais dans ma jeune vingtaine, j’avais commencé à souffrir d’une forme d’arthrite ou de rhumatisme dans les genoux,,,les changement de température me faisait souffrir et je pouvais prédire la pluie 24 heures d’avance avec mes douleurs nocturnes, qui me gardaient réveillée. Pourtant j’étais en excellente forme physique. Un matin, en interrogeant mon corps, j’ai reçu le message très clair d’arrêter la viande. J’avais reçu ce message auparavant de mon naturopathe…près de 8 ans de végétarisme plus tard, avant même de savoir que j’étais enceinte, c’est le message inverse qui est venu: je devais recommencer un peu de viande…Il y a des phases à écouter et à naviguer.
Votre corps sait. Apprenez à l’écouter.