Il n’y a pas de « taille unique »

Parmi les informations les plus dommageables que véhicule notre société sur le corps, la nutrition et la santé, l’image corporelle est possiblement la pire. Les standards de beauté ne correspondent plus à la normalité et la diversité des corps. Ces images déforment la réalité au point que cela nous affecte toutes et tous.

Aux États-Unis, des petites filles de 6 ans se trouvent grosses, ont déjà fait une diète, n’aiment pas leurs corps. C’est effrayant.

La quête du corps parfait1, le comptage des calories ont des répercussions catastrophiquement silencieuses: des femmes enceintes ne mangent plus assez pour ne pas dépasser les 25-30 livres de la grossesse idéale… résultat des courses? Des bébés de petits poids, somnolents, avec des difficultés qui passent sous le radar, car les médecins ne peuvent même pas imaginer qu’ils ont affaire à des bébés naissant de mères sous-alimentées. Je ne vous parle même pas ici de mères qui sont anorexiques;  non, je vous parle de jeunes mères « normales » qui ont tellement peur de prendre « trop » de poids qu’elles se pèsent tous les jours avec angoisse et surveillent étroitement leurs portions.

LA TAILLE UNIQUE EST UN MYTHE DÉLÉTÈRE

Il n’y a pas un régime qui convienne à tous et à toutes, tout le temps, pour toutes les étapes de la vie, pour tous les climats.

De la naissance à la mort, notre régime alimentaire variera considérablement. Des purées de bébé aux fringales de l’adolescence; des habitudes alimentaires des adultes aux besoins changeant des aînés; du régime des biens portants, des sportifs ou des malades.

Il n’y a pas une forme de corps « parfaite ». Ce qui est considéré « beau » change selon les époques et les lieux.  Nous avons tous fort à faire pour nous réapproprier des images plus saines, plus normales et plus vivables de ce qui constitue la beauté physique.

La minceur n’est pas forcément synonyme de santé; ni l’obésité signe de maladie.

Il y a des minces aux corps « parfaits » qui vivent aliéné(e)s de leurs besoins véritables, qui se maltraitent intérieurement et extérieurement, qui vivent des symptômes importants de déficits de gras, de vitamines ou de protéines. Il y en a qui ont l’air parfaites et dont vous ne soupçonnez pas la souffrance interne.

Il y a des obèses en bonne santé. Oui, oui. Elles n’ont pas d’hypertension, de diabète, de problème de circulation ou d’articulations. Leurs cœurs vont bien… elles sont seulement en surpoids ou obèses. Pour toutes sortes de raison métaboliques, physiologiques, psychologiques, génétiques, naturelles ou même culturelles .

La santé c’est tellement plus qu’une image!

Notes:
(1) La quête du corps parfait

 

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